jeudi 19 septembre 2013

San Francisco/Coupe de l'America - Jour 29

Mercredi 18 septembre 2013

Il est midi, Cette fois, ça y est !
Nous sommes, comme hier, installés confortablement dans nos gradins. La foule est toujours aussi clairsemée. Un vrai hot-dog dans la main, nous regardons le Challenger, Emirates Team New Zealand, qui fait le spectacle en attendant le départ, bientôt rejoint par Oracle.
Sous le Golden Bridge, la goélette America est sublime d'élégance. Quelques otaries nagent dans la baie devant nous.
Tout est prêt pour le spectacle.


 

 Et voilà, le départ est donné. Le premier virement de bouée juste en face de nous est une vraie empoignade dont Team New Zealand sort vainqueur. Les deux bateaux filent vers la bouée suivante perchés sur leurs foils à près de 40 nœuds pour un vent de 17-18 nœuds. C'est hallucinant !


Cependant, si la vitesse des deux bateaux est proche, le NZ ne laissera aucune chance à Oracle en finissant avec 15'' d'avance sur la ligne d'arrivée.

Un peu plus tard, le départ de la deuxième course est donné. Le bateau des Kiwis est lancé comme un boulet de canon et frôle le bateau américain au niveau de la ligne de départ. Au virement de la bouée, Team New Zealand semble laisser sur place Oracle qui ne déjauge même pas, nous laissant dans une grande stupeur. A ce moment, nous apprenons que le départ a été annulé quelques secondes après avoir été donné. Nous apprendrons plus tard que la limite de vent a été dépassée, compte tenu d'un courant de marée important.
Les bateaux font des ronds dans l'eau en attendant un nouveau départ.
Quelques minutes plus tard, le mot "Postponed" est affiché sur l'écran. Tout est remis à demain ! Cette fois, nos billets ne seront plus valables.
De plus, nous partons normalement en fin de matinée pour Monterrey.








 Il ne nous reste plus qu'à bâtir un nouveau projet de voyages pour dans trois ans, en Nouvelle-Zélande cette fois. Les Kiwis mènent 8-1 et je ne vois pas comment Oracle pourrait remporter 7 courses d'affilée !
Et puis l'hémisphère sud, c'est tentant, non ? Je vois bien un combiné Australie/Nouvelle-Zélande...
Bon, arrêtons de rêver un instant et revenons à nos moutons plus terre-à-terre...
America !



 Ce matin, un guide de Cali'fun est venu nous récupérer à l'Hôtel pour le Ultimate San Francisco Tour. Bien, San Francisco Tour, je suis d'accord, Ultimate ? Peut-être un peu exagéré, un peu... Nous sommes rejoints par deux autres français, de Vertou, près de Nantes et c'est tous les cinq, avec notre guide que nous faisons notre tour de San Francisco.




Le quartier chinois bien sûr, mais aussi le quartier gay, vietnamien, italien, mexicain et aussi hippies. Les communautés se jouxtent sans se mélanger. Les territoires sont, semble-t-il, assez bien délimités même si, avec le temps, certains quartiers ou blocs changent de drapeau.
Un tour à pied sur le Golden Gate où nous jetons un regard sur la statue de Joseph STRAUSS, le concepteur du pont. De là, départ vers Land's end, le bout du territoire anciennement occupé par une immense piscine couverte dont il ne reste que les fondations. Aujourd'hui, le paysage a un faux-air de Finistère. J'ai failli écrire "malgré le beau temps"... Non, ça, je ne peux pas l'écrire. De plus, la côte de San Francisco est très souvent plongée dans le brouillard et la température est à ce moment là bien moins clémente. Des buissons d'hortensias rajoutent à la similitude bretonne.

Le paradis des surfeurs californiens

 Nous traversons le Golden Gate Park, sorte de Central Park en gigantesque. C'est le poumon vert de San Francisco et le lieu de différents musées et pavillons, restes d'une exposition universelle passée.



Nous grimpons sur les Twin Peaks, les collines jumelles qui dominent la ville. Quel point de vue !

A un moment, nous passons à proximité de la tour Coit, qui en anglais se prononce "Coït". Non, je n'ai pas inventé le nom. Une femme du nom de Lillie Hitchkock-Coit a légué le tiers de sa fortune pour ériger une tour un rien phallique, sensée représenter une lance à incendie... car c'était une fervente admiratrice des pompiers... Comment voulez-vous qu'on invente un truc pareil ?


Retour vers notre hôtel après un, rapide, passage devant la maison bleue chantée par Maxime Le Forestier.


C'est quoi, cette fleur ?




Depuis l'hôtel, nous sautons dans un taxi, destination la Marina où nous attend la Coupe de l'America.
Et voici comment je reboucle la journée décrite dans le désordre...

A noter, le repas du soir chez Scoma's, un restaurant de fruits de mer niché dans un recoin du Fisherman's wharf, pas évident à trouver. A ne pas louper, c'est une adresse de qualité !

Bon, demain, un petit tour dans la baie et en route pour Monterey.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire