En faisant le check-out à l'hôtel Yosemite lodge at the Falls, nous assistons au départ de la bétaillère à touristes. Nous avons échappé à ça mais, il est vrai que quand nous serons vieux et fatigués, nous n'aurons probablement plus le choix. A moins, peut-être, que l'un de nos petits-enfants accepte de conduire Papoupa et Mamouma en vacances... Tous frais payés et un Pschitt citron ou orange en prime chaque jour. Honnête, non ?
La traversée du National Park vers l'ouest nous montre les vrais dégâts de l'incendie. Tout d'abord, nous passons au travers de zones où le sol est couvert de cendres et les arbres sont transformés en allumettes brulées piqués çà et là. puis arrive une vaste étendue où rien ne subsiste. On en est à ce demander comment la route a résisté !
Nous quittons la montagne en passant par la petite route au nord, la route normale est encore coupée par l'incendie. L'aridité laisse la place à de grandes étendues arborées. Ce sont d'immenses vergers de pêches, de nectarines et aussi d'amandiers, une des grandes spécialités de la Californie mise en péril par la disparition des abeilles.
Des boutiques le long de la route proposent les produits locaux aux touristes de passage. Nous en profitons pour faire le plein de nectarines séchées, d'amandes grillées au beurre et au sucre et de fraises locales. De plus, à voir les remorques du camion qui passe, il doit y avoir une usine de Ketchup pas loin !
A l'approche de San Francisco, la sécheresse reprend ses droits. Nous passons au dessus des grands canaux d'irrigation qui alimentent la ville en eau. D'immenses champs d'éoliennes parsèment les collines. Ce ne sont pas les éoliennes gigantesques que nous connaissons en Europe, mais une multitude d'une dimension plus modeste.
Notre hôtel est en plein centre-ville, si une ville américaine a un centre. Notre chambre est relativement petite, mais 4*...
Nous prenons la ligne F, un vieux tram des années 40 réhabilité, le long de Market street à hauteur de la troisième rue pour partir en reconnaissance.
Direction Fischerman's Wharf Pier de San Francisco qui ressemble beaucoup à celui de Santa Monica. A noter, pour une fois, le manque total d'enthousiasme du personnel de l'information center. Lorsque nous leur demandons des renseignements concernant la Coupe de l'America, ils se contentent de nous renvoyer sur le site internet...
Les otaries qui ont élu domicile dans le port constituent une attraction prisée. Elles se prélassent au soleil, plongent, grognent mordent leurs voisins, crient et s'entassent. Si le soleil est largement présent, la température fraichit sensiblement, autour de 20°C, d'autant plus que le vent est très présent. Espérons qu'il ne sera pas trop important demain !
Un escalier qui joue du piano Surréaliste ! |
Nous finissons notre journée chez Bubba Gump Schrimp & Co pour déguster un Jambalaya aux crevettes et des crevettes New Orleans le tout accompagné d'un petit Riesling de l'état de Waschington, plus au nord. Les arômes de pêche et d'agrumes sont bien présents même si la fermentation n'est pas totalement achevée ; Bon point quand même !
Le taxi qui nous ramène à l'hôtel nous vante les qualités de présidentiable de DSK qui semble l'avoir impressionné.
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