Los Angeles - Kingman jour 4

 Samedi 24 août 2013

C'est notre plus grande étape du voyage. 322 miles soit 518 km. La clef USB est en place dans la voiture avec notre compilation de musique West Coast. 8 heures 30, nous quittons l'hôtel au son de Breakfast in America. Le paysage est de plus en plus aride et vallonné. La température grimpe et nous atteignons rapidement les 31°C. Le sol rocailleux est parsemé de buissons tout secs et de mini palmiers d'à peine 1m de haut.
Après Ludlow, le vent se lève en tempête et balaye du sable et de la poussière. La visibilité est fortement réduite et doubler les trucks est un vrai sport. Heureusement, j'ai passé le volant à Catherine qui fait ses premiers miles aux commandes du Nissan...
Les deux fois 6 voies de la sortie de Los Angeles sont maintenant réduites à 2 fois deux voies. Les véhicules se font de plus en plus rares. Highway 61, All is ok, chante la radio. Le passage d'une voiture de la Highway Patrol donne de légers frissons aux âmes innocentes que nous sommes. Elle arrête un véhicule qui nous précédait comme dans un documentaire des chaînes de la TNT.
Un grillage bas empêche de s'éloigner à pied de la Highway. On imagine que,au delà, c'est le territoire des serpents à sonnette et des scorpions. À chacun ses  phantasmes...

Ooooops ! Ce n'est pas un phantasme. Le panneau exposé sur l'aire de repos est explicite !

Que fait cet engin si loin de la mer ?

Nous quittons la highway à Needles pour rejoindre Kingman en passant par un territoire indien et la ville de Bullhead. Nous sommes sur le bord du fleuve Colorado et, en conséquence, la verdure réapparait. Cependant, il suffit de s'éloigner à nouveau de quelques miles pour retrouver une forte aridité.

Kingman, Kingman, une nuit d'arrêt !
J'ai écrit précédemment que Los Angeles manquait de charme. C'était avant de connaitre Kingman et ses trains de containers qui traversent la ville tirés par 5 locomotives. Kingman, pas une once de charme au point que cela attire la curiosité. Les maisons "anciennes" du "centre ville" sont vues en un clin d’œil. Que s'est-il passé pour que, en 1939, Clark Gable et Carole Lombard s'y épousent et, plus, décident d'y passer leur lune de miel ?

Nous restons ébahis devant les quelques panneaux qui annoncent que quelques centaines d'acres de cette mauvaise terre sont à vendre. Qui peut s'y intéresser et pour quoi faire ?
Un endroit à mentionner : le Powerhouse Rt 66 Museum, avec son mini musée sur la route mythique 66 et son point d'accueil touristique de premier ordre.

On peut faire diététique, la preuve !

Pour le repas du soir, notre choix, si l'on peut parler de choix, se porte sur le Golden Corral, 3580 Stockton Hill Rd
www.goldencorral.com/‎
Imaginez un énorme buffet où l'on vous propose de manger tout ce que l'Amérique est capable de servir : du BBQ, du végétarien, du mexicain, de l'asiatique, de l'italien et pour finir des chamalows à tremper dans une fontaine de chocolat, des barbes à papa roses, de la jelly verte, des glaces, des brownies, des cupcakes, du riz soufflé...

Le tout à volonté accompagné du soda de votre choix, aussi à volonté pour la modique somme de 28,40 $ pour deux, taxes comprises ! la seule difficulté est d'avoir assez de volonté pour composer avec tout ça un repas pas trop déséquilibré en tout...

Bon, il ne me reste qu'à prendre un comprimé anti nausées avant d'aller me coucher.

Nous sommes le 24 août , mais en Alsace c'est déjà le 25. Alors, 

BON ANNIVERSAIRE, MARINE !