Jeudi 22 août 2013
La nuit fut courte. Déjà que le changement d'heure été/hiver m'indispose, alors que dire lorsque le décalage est de 9 heures...
Il est minuit ; j'ai dormi deux heures et je tourne dans mon lit car en France, il est 9 heures du matin...
6 heures 30. Cathy ouvre les yeux. Comment fait-elle pour changer de rythme avec autant de facilité ?
C'est notre premier petit déjeuner US; nous le prenons dans le bar attenant à l'hôtel. Oeufs brouillés, saucisses, pommes de terre, toast, jus d'orange, riz aux oignons et aux poivrons, melon et diverses choses dont le nom et l'origine sont inconnus. De quoi tenir jusqu'au repas du soir prévu à 17 heures.
Hollywood Boulevard. Tout est, encore une fois comme dans les cartes postales, y compris Zorro qui nous lance des oeuillades afin d'être pris en photo. Chubbacca nous fait pitié car il n'est pas évident de se promener en plein soleil avec une fourrure épaisse qui vous couvre partout.
Cathy cherche désespérément l'empreinte de Marilyn Monroe en face du
Chinese Theatre. Heureusement, une personne bénie lui indique
gracieusement où regarder.Je peux enfin faire la photo attendue. Pour un
peu, elle me dirait que l'on peu rentrer à la maison tellement cette
quête du Graal cinématographique l'a comblée. Photo de la colline avec
son panneau publicitaire "Hollywood". C'est en effet comme publicité
immobilière qu'il aurait été conçu.
La caractéristique de Los
Angeles, c'est qu'il ne s'agit pas d'une ville mais d'un patchwork. En
effet, c'est la juxtaposition de villes toutes différentes. Nous
traversons Beverly Hills. Les rues sont bordées de palmiers géants. Les
maisons cossues sont alignées à l'arrière d'un gazon qui rendrait
envieux un britannique. Aucune voiture n'est garée sur la rue. A dire
vrai, l'interdiction est indiquée tous les 50 mètres. Cathy regrette que
nous n'allions pas voir les maisons des stars. Cependant, il faut se
rendre à la raison : les stars ont pour beaucoup quitté Beverly et, pour
celles qui y sont encore ainsi que dans les collines avoisinantes, les
maisons sont entourées de grands murs avec de grands portails
infranchissables et opaques.
Nous recommandons la visite du farmer's market au coin de Fairfax Av
et de la 3ème rue West. Cela ressemble, un peu, à un coin d'Europe avec
sa boutique "chez Marcel", à l'Asie avec ses marchands de nouilles. En
vrai, ça ressemble à l'Amérique...
Nous nous ravitaillons en eau
dans la grande surface en face. Les voitures nous laissent passer sans
agressivité aucune lorsque nous traversons en dehors des passages
protégés.Le Whole Food Market ressemble à une boutique bio nourrie aux
amphétamines ! C'est à la dimension locale. Tout est impeccable !
Les employés sont souriants et aimables.
Marina Del Rey. Une demie heure de route pour nous retrouver dans une autre cité de Los Angeles. C'est une marina moderne où l'on peut voir une multitude de voiliers dans les bassins derrière des maisons ou de petits immeubles proprets. Le Fisherman's Village est un alignement de boutiques le long d'une partie du port en forme de village de pêcheurs hollandais.
Retour vite fait à l'hôtel pour un brin de toilette avant la rencontre familiale à 17h. Ce soir, nous rencontrons Audrey Stetson. Nous avons rendez-vous au restaurant :
Maria's Italian Kitchen
(213) 623-4777 • mariasdowntownla.com
615 S. Flower St., Los Angeles, CA 90017
Sur la carte, c'est à 15' en voiture de notre hôtel. Nous sommes en retard et c'est à ce moment que le GPS décide de faire des siennes alors que nous sommes à proximité du lieu. Je dépose Cathy sur le trottoir devant le restaurant avant de m'engouffrer dans le parking à coté. Et là, mode panique ! Le paiement se fait à l'entrée avant remise des clefs au valet, celui qui vous gare la voiture. Comme d'hab, je n'ai pas un kopeck sur moi... Vive l'Amérique, le responsable du parking me fait confiance et accepte que nous payions à la sortie du restaurant. Cathy est déjà attablée. Il y a là Audrey, bien sûr, Bob son époux, Chris son fils et Linda son épouse et enfin Chloé, 4 ans et Lucas, 2 ans, ses petits-enfants. L'accueil est plus que chaleureux et nous échangeons amicalement, presque comme si nous étions de vielles connaissances. Bob travaille depuis environ 25 ans dans un service de dispatch d'urgences incendies et ce n'est pas le travail qui lui manque ici, en Californie. Chris est designer de website dans une entreprise qui fabrique des étiquettes d'identification, vous savez, celles que l'on met au poignet des nourrissons, des malades ou des personnes qui accèdent à un parc d'attraction. Enfin, Linda est assistante juridique dans une entreprise de Propriété Industrielle et brevets.
Nous échangeons quelques cadeaux : une bouteille de Crémant Rosé d'Alsace pour les 60 ans de Bob, le livre du patrimoine, un coussin et la boite de sablés pour Audrey, un Tshirt pour Lucas et un sac à main rose avec marqué Paris pour Chloé. Je reçois en retour LE classeur de la généalogie des Marçais qu'Audrey a confectionné à mon attention et qui contient le résultat de toutes ses recherches depuis le début. C'est magnifique. Je parle peut-être de trop...Les enfants sont fatigués et Audrey et Bob ont encore deux à trois heures de route avant d'être chez eux. Chris et Linda, 3/4 d'heure...
Nous nous quittons avec force promesses de nous revoir en Europe.
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